L’investissement locatif est un moyen d’obtenir des revenus complémentaires. Cependant, pour rentabiliser cet investissement, il faut avoir une bonne stratégie. Beaucoup d’éléments impactent sur vos revenus locatifs. Il est important de bien choisir le régime fiscal qui correspond au type de location choisi. Ces critères permettent d’augmenter les bénéfices des investissements et de réduire les impôts. Pour les débutants comme pour les connaisseurs, il est mieux de bien se renseigner sur les régimes fiscaux, taux de réduction, etc. Nos conseils favorisent une rentabilité d’investissement assurée.
Choisissez le bon régime de défiscalisation.
Pour obtenir une réduction d’impôts sur vos revenus locatifs, il existe un large choix de régime sur le bien immobilier. Ces programmes d’administration fiscale accordent un avantage fiscal aux investisseurs sous certaines conditions. Pour la défiscalisation, il y a le régime Borloo ancien : il permet des réductions forfaitaires de 30 à 70 %. Néanmoins, le bien mis en location doit être la résidence principale des locataires. Les biens immobiliers doivent être loués vides durant 6 ou 9 ans à des locataires de votre foyer fiscal. Le prix du loyer est fixé à certains plafonds.
D’autre part, il y a le dispositif Pinel. Cette déduction d’impôt sur le revenu comprend les conditions suivantes :
- Une déduction de 21 % du prix du bien pour une location meublée.
- Le logement doit être loué à un locataire hors de votre foyer fiscal pendant au moins 6 ans.
- La loi Pinel exige que le patrimoine immobilier soit la résidence principale des locataires.
- L’investisseur est limité dans son investissement immobilier locatif à 300 000 euros par an par foyer.
- Il existe des zones géographiques éligibles selon le gouvernement. Cela concerne environ 200 communes et villes. Elles sont divisées en 5 zones : zone A bis, zone A, zone B1, zone B2 et zone C.
Optez pour une fiscalité investissement locatif adapté au type de location.
Le choix du type de mise en location influence sur la fiscalité investissement locatif. Location vide ou meublée, les avantages fiscaux sont différents selon le régime choisi.
La location nue et les régimes correspondants
Pour une maison locative nue, le loueur déclare les loyers sur le régime des revenus fonciers. Les gains grâce à la mise en location sont comptés avec le salaire du loueur. Les impositions pour une location vide se classent en deux catégories. Le premier est le régime micro foncier. Il permet de déclarer uniquement les loyers perçus par l’investisseur. Il accorde une remise de base d’imposition de 30 %. Le second est le régime réel qui permet de déduire les loyers et les charges. Ces derniers concernent les intérêts d’emprunt, les travaux de rénovation et les frais de notaire.
La location meublée et les conditions nécessaires
C’est la solution la plus avantageuse en termes d’investissement immobilier locatif. L’investisseur n’est pas concerné par les revenus fonciers, la comptabilisation se fait sur les bénéfices industriels et commerciaux ou BIC. Pour un LMP ou un loueur meublé professionnel, il faut un régime micro BIC. Ce dernier promet un abattement fiscal de 50 % du loyer. Par contre, les charges de rénovation du bien ne doivent pas dépasser ce seuil de 50 % pour qu’il soit valable. Par ailleurs, il y a le LMNP ou loueur meublé non-professionnel. Le régime réel est pour un bailleur ayant une recette annuelle d’environ 32 000 euros minimum. Sur ce régime, les charges de réparation et d’entretien, les frais et les impôts locaux seront déduits.
Faites une déclaration d’impôt
Partie intégrante de la fiscalité investissement locatif, la déclaration d’impôt reste une étape importante. Elle est aussi l’aboutissement du process en quelque sorte. Le remplissage de l’imprimé 2044-EB est la première démarche. Il sert à déclarer les revenus locatifs de l’investisseur. Il faut lister les biens immobiliers et les dispositifs correspondants à chaque bien. Ensuite, l’investisseur fournit les revenus locatifs qu’il perçoit. Enfin, il faut faire une liste exhaustive des charges déductibles et des travaux effectués sur le bien mis en location.